Un voyage en quatre couleurs, de la Nigredo à la Rubedo.
Ce cours vous guide pas à pas dans la compréhension et la mise en pratique de l’alchimie intérieure : du travail de purification jusqu’à la stabilisation du feu intérieur.
Bienvenue dans ce cours d’alchimie.
Ce que vous allez suivre n’est pas une suite de leçons, mais une expérience : un chemin vers une compréhension plus fine de vous-même et du monde.
Cette vidéo vous présente la structure du parcours, son esprit, et les points essentiels pour l’aborder avec justesse et ouverture.
Avant de devenir un art spirituel, l’alchimie fut une science, un langage et un rêve.
Dans ce premier chapitre, vous remonterez aux origines de la pensée hermétique, depuis les laboratoires d’Alexandrie jusqu’aux traités médiévaux, en passant par l’Égypte, la Grèce et le monde arabe.
Vous découvrirez comment, au fil des siècles, l’alchimie a uni la philosophie, la mystique et la physique dans une même quête : celle de la transformation de la matière et de l’âme.
Textes anciens, symboles et figures mythiques, tout ce qui allait devenir le Grand Œuvre naît ici, dans la lumière fragile de l’Aurora Hermetica, l’aube de la connaissance cachée.
Ici débute le voyage.
La Nigredo est la première épreuve du Grand Œuvre : celle de la nuit, de la chute, de la décomposition. C’est le moment où la matière (et l’être) sont dissous pour que puisse naître quelque chose de nouveau.
Dans ce chapitre, vous explorerez le langage de la putréfaction, la symbolique du chaos, les images de la mort initiatique et les processus intérieurs qui accompagnent cette descente dans l’obscurité.
Rien ne se crée sans se défaire.
Avant la lumière, il faut traverser l’ombre : la Nigredo n’est pas la fin, mais le commencement de toute transmutation.
Après la nuit noire de la Nigredo vient le temps de la clarté.
L’Albedo est la seconde étape du Grand Œuvre : celle de la purification, du lavage intérieur, de la renaissance dans la lumière.
Dans ce chapitre, vous découvrirez comment les alchimistes décrivaient ce passage de l’ombre à la transparence, le moment où l’âme se fait miroir, où la conscience se clarifie, et où la matière commence à refléter la lumière de l’esprit.
C’est ici que s’opère la grande lessive de l’être : tout ce qui était confus se décante, tout ce qui était obscur devient limpide.
L’Albedo n’est pas encore la perfection, mais elle en révèle la promesse : la lumière renaît dans le miroir du monde.
La Citrinitas marque l’aube du feu intérieur, ce moment suspendu où la lumière blanche de l’âme se teinte d’or.
Après la purification de l’Albedo, vient l’heure de la maturation, de la sagesse et de la clarté solaire. C’est la phase où l’être commence à rayonner de l’intérieur, où la connaissance cesse d’être théorie pour devenir évidence vécue.
Dans ce chapitre, vous découvrirez la symbolique du soleil philosophique, les métaphores de la lumière dorée et la signification de cet équilibre entre esprit et matière.
La Citrinitas est l’aurore du Grand Œuvre : la promesse tenue, la conscience éveillée, le jour qui se lève sur l’or intérieur.
Voici l’ultime étape du Grand Œuvre.
La Rubedo est l’accomplissement, la fusion parfaite entre la matière et l’esprit, entre le haut et le bas. C’est la naissance du feu vivant, celui qui ne consume plus, mais éclaire et anime tout ce qu’il touche.
Dans ce chapitre, vous explorerez le mystère de l’union des contraires, la symbolique du rouge alchimique et la figure de la pierre philosophale, ce point d’équilibre où tout devient un.
L’Œuvre au rouge n’est pas une fin, mais une transfiguration : le feu s’est fixé dans la matière, la lumière est devenue chair, et l’être, enfin, se fait éternel.
Le feu éternel, c’est celui qui brûle sans détruire la flamme consciente du monde éveillé.